lundi 27 septembre 2021

Comment écrire son autobiographie ? Nouveau livre !

 Oyé Oyé, un nouveau livre vient de sortir : Comment écrire son autobiographie : le livre de ta vie !

Cette fois-ci, je m'adresse directement à toi lecteur :

J’ai souhaité écrire ce livre pour une raison simple qui me passionne: la vie. Tout le monde a quelque chose à raconter. Parfois je rencontre une personne, celle-ci me dévoile quelques détails de sa vie et je me dis: mais quelle vie! J’aimerai tellement en savoir plus, comprendre comment elle en est arrivée là. D’où lui vient son courage ? Pourquoi avoir fait ce choix ? On met tellement plus qu’une conversation à saisir l’essence d’une personne. Peut-on dire que l’on connait quelqu’un parfaitement un jour ? Que ce soit un enfant, un parent, un meilleur ami ou même la femme qui dort dans notre lit ? Dis-toi qu’il y aura forcément une personne sur terre qui sera intéressé par ton autobiographie: moi.

lundi 20 septembre 2021

Le réveil

 

« Je ne me souviens pas d’avoir lu un livre ou vu un film qui traitait d’une grippe dévastatrice comme la grippe espagnole ou la grippe chinoise… Doit-on parler de cette crise de 2020, du confinement, du port du masque ? La peur d’un virus qui circule longtemps, d’un nouveau confinement, ou même d’étouffer avec le masque, nous enlèverait-il le droit d’en parler, d’écrire sur ce virus ? »


Un cri. C’est ce qui m’a réveillé. Enfin, je me suis réveillé. Moi-même. Vous savez, ce genre de cri étouffé que vous poussez en sortant d’un cauchemar, redressé et trempé de sueur. Et bien voilà, on y est. Et tout autour de moi, il y a des tubes et du blanc. Le blanc très reconnaissable d’un hôpital. Ma vision se trouble et je retombe dans le noir du sommeil.

« Oui, c’est normal. Il a passé plusieurs mois dans le coma. Un coma végétatif, où il ouvrait les yeux mais aujourd’hui, il tente vraiment de se réveiller. Cela va venir. C’est pour bientôt. Essayez de lui parler, d’évoquer avec lui des souvenirs… »

J’ouvre les yeux, doucement. Un réveil de mort. C’est le cas de le dire. C’est une sorte de vertige, dans mon corps d’abord, mais aussi dans mon cerveau. Je suis dans le brouillard, je ne sais pas ce que je fais là… Pire, je ne sais pas qui je suis. Un homme, jeune me semble-t-il. Et cette chambre d’hôpital, je m’en souviens. Comme si cela faisait plusieurs jours que j’y étais. Sur la table de chevet, un verre d’eau et une montre en polyester. Le bracelet est bleu avec une bande rouge et une bande blanche en son centre. C’est à moi ? Je veux l’attraper mais mon bras est si lourd que je n’y arrive pas. Alors j’attends, j’essaye de me souvenir. L’aiguille avance elle, sans relâche. Dix-sept heures vingt-deux.

Soudain, la porte s’ouvre. L’infirmière, en combinaison complète, tente de me rassurer et dit qu’elle va prévenir mes proches. D’accord. Je tente de parler, mais là aussi, ma voix est faible. Et je me rendors dès qu’elle referme la porte.

« Mon amour. Je savais que tu allais revenir. »

J’ouvre doucement les yeux. D’abord, une odeur de cèdre m’envahit. J’aime cette odeur, je m’y sens bien. En tournant un peu la tête, je découvre un jeune homme. Une chemise à carreaux bleus et noirs. Je dirais un beau jeune homme d’après ses yeux… Il porte un masque chirurgical. Alors soit je suis amoureux d’un infirmier ou d’un malade, soit je suis vraiment contagieux. Ses yeux se plissent, signe qu’il sourit. « Oh, et puis mince ! »

Après un bref regard vers la porte, il ôte le masque. « Bonjour mon amour. »

Bonne nouvelle, le reste de son visage est beau lui aussi. Il a une barbe de trois jours et un sourire radieux. Je déglutis et arrive à murmurer un « Bonjour. »

Un silence. Plutôt long ou est-ce moi qui n’ai plus la notion du temps ? Le jeune homme perd peu à peu son sourire. « Tu ne me reconnais pas, c’est ça ? »

Soudain, ses gestes sont nerveux. Il appuie avec insistance sur le bouton d’appel de l’infirmière. « Ce n’est pas grave, tu sais. C’est normal. Le médecin nous avait prévenus… Il ne faut pas t’inquiéter. Tout va bien, oui, oui, tout va bien. »

Après quelques instants déstabilisants, l’infirmière arrive. Immédiatement, elle fusille le garçon du regard, qui remet rapidement son masque. Comme un enfant qui viendrait de faire une bêtise. Elle prend le temps de nous expliquer : ma mémoire a été un peu secouée. Il va falloir du temps, pour se souvenir ou dans le pire des cas, réapprendre. J’ai du mal à la comprendre avec son masque et surtout, à voir si elle sourit. Cela pourrait me rassurer.

A peine est-elle partie, le silence retombe. Je ne sais pas ce que je dois dire ou faire. Et pourtant, le jeune homme près de moi est ému. Les larmes lui montent aux yeux. Il baisse son masque à nouveau et me tombe dans les bras.

L’odeur de cèdre mélangée à celle de son cou me monte à la tête. Rémi. Mon amour. Comment aurais-je pu oublier ? C’est encore flou, bien sûr. « Rémi. »

Je ne sais pas quoi dire d’autres, ma voix se coupe. Son bonheur se manifeste encore par des larmes. Je les sens couler sur ma joue quand il m’embrasse.

C’est alors qu’il se recule, d’un bond. « Oh non, je n’avais pas le droit. Qu’est-ce que j’ai fait ? »

L’effroi se lit sur son visage. Je tente de me redresser, l’interroge du regard. Il reprend : « Je… Oui je dois t’expliquer, tu ne peux pas comprendre… L’agression a eu lieu juste avant la Grippe 17. Beaucoup de choses ont changé, mon ange. Presque tout finalement… On manifestait pour avoir plus de droit quand tu as été agressé, d’où ton trauma crânien, et ton coma… Par où commencer ? On va dire par le début, bien sûr. Peu après ton agression, des personnes sont tombées malades. D’abord en Espagne puis en Pologne, très vite en France. Nous avons d’abord cru à une simple grippe et puis l’état nous a dit qu’elle avait empiré, d’où un nom : Grippe 17. Ça a pris de l’ampleur. Vraiment. On n’avait jamais vu ça. Le monde entier a été contaminé. Et puis on nous a dit de rester chez nous, que le masque ne servait à rien. Seules quelques professions continuaient de travailler. C’était dingue. Le monde entier à l’arrêt, confiné. »

Je me redresse un peu dans mon lit. « Confiné ? »

Rémi se tourne pour vérifier que personne n’arrive. « Oui, chez nous, tous. Interdiction de sortir sous peine d’amende. Après deux mois on a pu retourner au travail mais plus de loisirs extérieurs. Plus de manifestation, ça c’est sûr. Je ne pouvais pas venir te voir, j’en étais malade. Finalement, on a dû mettre ce masque. »

Je me gratte la tête : « Mais il y a beaucoup de morts ? »

« Ah non, très peu. Mais les tests montrent que beaucoup de gens l’ont en eux, sans forcément le développer. Donc maintenant le masque est obligatoire. Alors qu’il était inutile au début. On ne sait pas pour combien de temps on va devoir le porter. On ne doit pas s’embrasser, se toucher, on doit même se tenir à distance les uns des autres. Avec le masque sur le visage, pas de sourire non plus. Pas le droit de danser, de chanter… Et certains gardent le masque tout le temps, en voiture, chez eux… On agit maintenant comme des robots, sans sourire ni expression. On nous a finalement enlevé toute humanité. »

Mon corps se mets à trembler. C’est un cauchemar et je vais me réveiller. C’est sûr. « Il faut protester, ne pas le mettre… »

Rémi regarde à nouveau derrière lui. « On ne peut pas. Impossible. L’armée et les policiers sont déployés sur le territoire. Et en entreprise ou dans la rue, tu as des fervents défenseurs du masque qui font eux-mêmes la police. Ici, ils m’ont interdit de te toucher, pour ne pas te contaminer. J’ai l’impression parfois d’avoir atterri dans le livre "1984" de Georges Orwell. Ils ont commencé les vaccins. J’ai tout fait pour que tu ne l’ai pas d’office. Et il était temps que tu te réveilles. Je pense qu’ils vont commencer à vacciner de force les testés positifs… Dans quelques jours, je ne pourrais plus te rendre visite sans avoir un test négatif ; ce n’est pas un problème, tu connais notre médecin Philippe. Mais ensuite, il faudra le vaccin, il sera obligatoire. J’ai croisé une mère en bas, qui ne pouvait pas accompagner sa fille de deux ans. Elle n’avait pas fait le test alors on lui a pris sa fille de force. Tu sais, c’est compliqué, on entend tout et n’importe quoi sur ce test et encore plus sur le vaccin. Je ne sais plus quoi en penser. »

Rémi s’effondre soudain sur sa chaise. « Tu sais j’ai eu si peur de te transmettre le virus. Tu es là, vulnérable. Et pourtant tous nos amis font partie des anti-masques. Je me sens exclu, même si je suis d’accord avec eux. C’est la peur qui me retient et qui retient tellement de monde. »

Il semblait abattu et pourtant, il se redresse, respire profondément et reprend l’air optimiste que je lui connais bien. « Mais tu es réveillé, c’est le principal. Tout va aller mieux, tant que nous sommes à deux. »



Deux mois plus tard.

Nous avons vécu l’enfer à l’hôpital. Heureusement, j’ai pu vite sortir et un kiné vient m’aider à réapprendre à marcher et faire les mouvements de base. Il est du même groupe que nous. Je parle des anti-masques. Je n’aime pas ce mot « anti-masques ». Nous luttons contre Slim Sista, notre présidente. J’ai bien compris que nous n’étions plus en démocratie. Et je veux vite reprendre mes forces, pour aller manifester. Rémi est contre, bien évidement. J’ai reçu un coup par un policier à la gaypride et je me suis retrouvé à l’hôpital. Il ne veut pas que ça recommence. Surtout quand la situation est pire : nous ne faisons pas face à quelques policiers homophobes qui doivent cadrer une marche des fiertés. Nous avons aujourd’hui des policiers armés, qui ont le droit de nous donner des amendes, de nous menotter, de nous mettre en garde à vue pour un masque non porté. Beaucoup de bagarres de rue éclatent également entre les gens persuadés du bénéfice du masque et les opposants. Comment leur en vouloir ? Ils sont persuadés de sauver des vies, c’est ce que les médias de propagande affirment toute la journée.

Ce n’est plus une question de masque. C’est une question d’Humanité. Les masques ne protègent pas des virus, ils canalisent la poussière par contre. C’était un premier outil. Aujourd’hui, les bars, boites, restaurants sont tous fermés. Il reste la restauration rapide, quelques chaînes de restaurants, et encore. Les boutiques indépendantes ont aussi fermés. Les parcs et autres structures de loisirs ont dû mettre la clé sous la porte. Les chaînes d’informations déversent du contenu inapproprié : le nombre de canards a explosé, les prochaines vacances vont permettent aux français de se détendre, les ventes de maquillage ont chuté, les voitures hybrides sont de plus en plus achetées…. Entre temps, Slim Sista, en tout cas c’est comme cela que j’appelle notre présidente, a tous les pouvoirs. L’état d’alerte maximale est prolongé à trois ans renouvelables. Et je pense que ce n’est que le début.

Le vaccin est maintenant inoculé à toutes les personnes positives ou travaillant en hôpital. Il est fortement recommandé pour tous. Ils parlent d’un autre vaccin obligatoire pour les enfants en dessous de douze ans. Certains enfants disparaissent. On le sait aujourd’hui. Et le monde s’obscurcit.

Mais Rémi sourit. Rémi a foi en la vie, en l’amour, et tant qu’on est à deux…



Et un jour, la bombe H a explosé. Pas la bombe que vous connaissez. La bombe H pour Humaine. Et il s’agit bien de celle que tu tiens dans ta main. La bombe Humaine, elle est là. Elle t’appartient. En explosant, le peuple a libéré une bulle d’amour, une joie, un grand chambardement de paix. Le peuple a destitué la dictature en place. Et Slim Sista a été la première a être exilée. Car il n’y a plus de prison. Juste des îles pour les crapules. Doucement, le peuple a réappris à s’aimer, à se parler… En fait, après des mois de masques, le monde a dû reprendre possession de son Humanité : embrasser, faire un câlin, sourire… Oh oui, sourire. A chaque fois que je regarde Rémi, je me demande comment des gens ont pu empêcher de voir son sourire. Il est tellement beau, tellement lumineux mon amoureux.

Le monde est beau et grand lui aussi. Et il a toutes les ressources nécessaires pour l’Humanité. Il n’y a plus de vaccin, et plus de famine non plus. Juste un trop plein d’amour. Grâce à toi, à moi, à Rémi…. Nous éclairons le Monde.

mercredi 11 novembre 2020

Maniaque

 

Je n’ai jamais aimé le ménage. D’aussi loin que je m’en souviennes. Oui, c’est bien, c’est beau quand c’est propre. Mais vivre dans la saleté, je ne devrais pas le dire, je devrais en avoir honte, ça ne me gène pas. Les pots de yaourt, les vêtements, la vaisselle sale dans l’évier, et après ? J’aime flemmarder dans le canapé. Et puis j’ai beau faire propre, je suis quelqu’un de sale. Un exemple tout simple ? Quand je mange. J’en mets partout. Je ne le fais pas exprès. C’est naturel.

 

Depuis que Maya est arrivée dans ma vie, c’est comme si une tornade sévissais régulièrement dans les environs. Alors oui, c’est fabuleux. Je ne veux pas me plaindre, pas du tout. Je suis très heureux. L’appartement est toujours impeccable. A la moindre miette ou saleté, elle est en route avec son balai. En fait, même quand elle a aspiré et lavé, il lui arrive de balayer après. Et là, je me dis que c’est peut-être un peu abusé. Non ? Je pense que c’est après l’avoir vu faire plusieurs fois que mon cerveau a commencé a tilté. Vous savez, quand vous pressentez que quelque chose ne tourne pas rond. Et que vous ne savez pas ce qu’il va se passer. Mais que ça va être moche. C’est comme une petite angoisse au creux du ventre, qui monte, qui monte…

Jusque-là, tout va bien, je vous rassure.

D’ailleurs, je pense que le problème s’est amplifié depuis que l’on a pris un oiseau. Un perroquet pour être exact. Il est tout petit, vert, et assez autoritaire, il faut bien l’avouer. C’est lui qui décide dans la maison. Quand Maya rentre, il crie de joie. Quand n’importe qui rentre d’ailleurs. Et puis il danse, il fait des bisous sur la bouche, il chante… Or dès que l’on fait quelque chose qui ne lui plaît pas, on se fait mordre. Attaquer même. Il nous pince, nous arrache la peau, détruit le téléphone posé sur la table basse, grignote le contour argenté du miroir… Il démolit. Et quand des amis viennent à l’appartement boire un verre, il ne leur laisse pas le choix : il saute d’un verre à l’autre pour goûter. Pire, il vient voler presque dans la bouche de l’hôte un morceau de nourriture. Enfin, bref, je ne vous fait pas de dessin : un vrai démolisseur. Sauf que personne ne le déteste. Il a tous les droits. Pourquoi ? Parce qu’il sait aussi venir se frotter contre une oreille, faire un câlin dans le cou, faire un bisou… Un son de musique, une voix mélodieuse et il se met à danser en rythme. Et ça, tout le monde craque, même en n’aimant pas les volatiles.

Et vous me croirez si vous voulez. Mais l’oiseau là, dans sa cage, il a remarqué aussi que quelque chose ne tourne pas rond. Parfois on se regarde sans rien dire. Je suis dans le canapé, lui devant, on ne dit rien, on voit Maya prendre le balai et on se regarde. C’est un automatisme chez elle. Plusieurs fois par jour, elle passe le balai devant la cage. Après je comprends, un oiseau, ça salit. C’est la nature. On ne peu rien y faire.

Dans leur milieu naturel, les oiseaux mangent salement pour laisser quelques morceaux de fruits, de noix, tomber au sol. Ainsi, les arbres et plantes se ressèment et ils contribuent à la biodiversité. C’est quand même très bien fait la nature… Bref, le volatile en mets partout, ce qui ne suit pas vraiment avec le caractère assez maniaque de Maya. Et je l’ai déjà vu faire pire.

Souvent, quand Maya fait le ménage à fond, je suis tellement inutile que je ne sais pas quoi faire… Aller dans la chambre ou rester dans le canapé sont mes deux seuls choix puisque je dois rester immobile quelque part pour ne pas la déranger. Et depuis le canapé, je l’ai vu faire ce petit perroquet de malheur. Dès que tout est propre, il va dans sa mangeoire et fouille à grand coup de bec. Il en remet partout. Surtout si des amis doivent venir. Ce doit être une façon de marquer son territoire, montrer que c’est lui le chef. C’est tellement vrai. Alors, Maya soupire et passe l’aspirateur à main. Ou ressort le balai.

En fait, la peur est monté en moi dans la chambre. Rien à voir avec le balai. Ni avec l’oiseau. Il faut que je vous explique.

Le soir, on s’installe dans le lit avec Maya. On est bien, à deux. On regarde la télévision, on se regarde, on se câline…

Depuis quelques semaines, j’ai remarqué que son toc prenait de plus en plus de place. Augmentant ma peur. Maintenant, chaque soir, quand l’appartement est propre, la cuisine brillante, et après avoir vérifié que l’appartement était bien fermé, Maya vient dans la chambre. Je l’attends. J’attends aussi son rituel. Elle commence par lisser la couverture puis la rabattre. Bien parallèle au bas du lit. Puis elle lisse le drap house, et l’étire au maximum pour le rabattre sous le matelas. Elle redonne un coup avec sa main. Voir plusieurs fois. Elle replace son oreiller et enfin s’allonge.

Hier soir, lorsque Maya a fait ce rituel, nos regard se sont croisés. Et c’est là. A ce moment précis. Oui, là, que j’ai pensé : et si elle allait plus loin ? Elle pourrait oublier ma présence et remettre le drap house si fort, serrer la couette si fort en se bordant que j’en suffoquerais. Voilà, j’ai honte mais je l’avoue : j’ai peur que Maya me tu. Elle qui m’aime tant. Et depuis cet instant, ce regard, j’ai peur. J’y pense. Je me fais la scène dans la tête.

Dans sa folie, son mode tornade enclenché, elle pourrait bien ne pas faire attention à ce qu’elle fait. C’est déjà arrivé. Un coup dans le lit en remettant bien la couette, un coup de rallonge d’aspirateur, un coup de coude… Mais le pire, je pense pouvoir le dire, c’est quand elle m’a envoyé du vinaigre blanc dans l’œil. Je passais dans la cuisine, elle était armée de son spray et je me suis pris un jet. Pile dans l’œil. Je peux vous dire que ça fait mal. Très mal.

Je ne lui en ai pas voulu. C’est comme lorsqu’elle m’enferme par erreur dans le cagibi. Ce n’est pas si grave.

Mais si elle allait plus loin ? Après tout, je suis si petit. Un beau chat, bien sûr, mais c’est petit par rapport à un humain, non ?

mardi 7 avril 2020

Le sang par le sang

Le sang par le sang est le nouveau roman de Tristana Erato ! Date de parution : le 6 avril 2020. Après son roman sur quatre voisins et un meurtre Les Gens c'est pire que des personnes, puis son recueil de poèmes Le poète pendu à sa Muse écrit pendant l'adolescence, Tristana Erato nous surprend encore avec un roman sur les Vampyrs !

Le sang par le sang, histoire de Vampyrs

Le sang par le sang, c'est avant tout l'histoire de Romane, une très jeune adulte qui vient de perdre ses parents. Est-ce un cambriolage qui a mal tourné ou un meurtre ? C'est bien la question que Romane se pose. Avec sa meilleure amie Julie, elle mène l'enquête. Tous les indices l'amènent à un manoir à la sortie du village... On dit qu'une femme y vit seule depuis des années. Romane va devoir prendre son courage à deux mains et aller lui poser les questions qu'elle se posent. Auras-t-elle toutes ses réponses ?

Une histoire et les supporters de Tristana

Tristana Erato a encore une fois fait participé sa communauté en demandant leur avis pour le titre et la couverture du roman Le sang par le Sang. Vous pouvez d'ailleurs retrouver plusieurs articles sur la publication du roman sur le site AmiAuteur. Comme à son habitude, Tristana a fait appel a plusieurs bêta lecteurs (premiers lecteurs) et tous ont répondu à l'affirmative pour la publication du roman. Comme toujours, l'édition prend du temps et beaucoup nous ont demandé des nouvelles au fil des mois. Et ca y est, il est là, le petit dernier !

Les coulisses du roman Le sang par le Sang

Sur AmiAuteur, nous avons dévoilé des articles pour expliquer les coulisses de la publication. Les articles dévoilent les différents choix, les difficultés de la publication mais évoque également la raison d'une publication pour l'instant numérique uniquement. En effet, en raison du confinement (suite au COVID 19), l'équipe a préféré ne publier qu'une version numérique, un ebook, et non mettre en vente la version papier. Voici le lien de l'article sur les raisons du numérique.

Mais avant tout, aller sur Amazon lire les premières pages du roman Le sang par le sang, et qui sait ? Aurez vous peut-être envie d'étancher votre soif en achetant le roman !



vendredi 3 avril 2020

Sagamore sur Fyctia

Tristana Erato a participé à un concours sur le site Fyctia, elle publie tous les 15 jours un chapitre de l'histoire Sagamore, bien que le concours soit fini !

Fyctia


Fyctia est une plateforme où l'on peut participer à des concours d'écriture ou écrire tout simplement des histoires. Il y a un maximum de caractères de 7000 à ne pas dépasser par chapitre. Et si l'histoire remporte un très grand succès des possibilités de publication s'offrent à l'auteur.
Pendant l'écriture avec Marine de AmiAuteur d'un livre sur l'écriture d'une autobiographie, Tristana Erato a ressenti le besoin d'exprimer sa créativité par l'écriture d'une histoire.
Le concours a duré 3 mois (fin 2019), et l'histoire a comptabilisé près de 800 lectures, 150 j'aime et 80 partages. Nous avons reçu des messages d'encouragement sur instagram et Fyctia, automatiquement envoyé à l'auteure qui a été reboostée. Elle a décidé de continuer l'aventure jusqu'au bout !

Si tu veux en savoir plus sur Fyctia, va voir l'article d'AmiAuteur à ce sujet.

Sagamore


Sagamore, c'est l'histoire d'un tout jeune adulte. Il a deux mamans et veut comprendre d'où il vient. Entre les copains, le basket, les mamans, il a peu de temps pour lui. Lorsqu'il découvre la vérité sur sa famille, sa vie en est boulversé. Arrivera-t-il a rester dans le droit chemin et à faire face aux ennemis de la famille ? C'est ce que vous pourrez lire en tapant "Sagamore" dans la barre de recherche de Fyctia.

Tristana Erato et ses lecteurs


Sagamore est une histoire qui a participé au concours "Sorcière" de Fyctia, mais c'est avant tout une histoire d'amour entre Tristana et ses lecteurs ! Le titre de l'histoire et les prénoms des personnages principaux ont été choisi par sa communauté sur Instagram et Facebook. Et il y a eu pas mal de messages sur Fyctia, sur Instagram, sur Facebook de lecteurs. Merci à tous pour votre soutien !

Si tu veux en savoir plus sur le déroulement du concours pour Tristana Erato, nous t'invitons à lire les articles sur Amiauteur sur le concours Fyctia.

Pour aller sur Fyctia, clique sur le lien.

mardi 11 février 2020

Le poète pendu à sa Muse de Tristana Erato





















 
C'est avec grand plaisir que nous vous annonçons la publication du recueil de poèmes : Le poète pendu à sa Muse.

Voilà des années que Tristana Erato (cliquez sur le lien pour en savoir plus sur l'auteure) l'a écrit et elle tenait absolument à le publier. Voici chose faite grâce à ToutVaBienMarine !

Le Poète pendu à sa Muse: Poèmes par [Erato, Tristana]
Vous pouvez suivre les étapes de la mise en page sur le site de ToutVaBienMarine et les différentes péripéties.
Nous avons choisis une couverture simple et sobre, qui colle au genre de la poésie. Le rouge, la teinte de l'auteur Tristana Erato. Couleur que l'on retrouve sur le premier roman de Tristana Les gens c'est pire que des personnes.

De quoi parle les poèmes ?
Il parle d'amour et d'amitié. De l'amour pour une mère, pour une amie, mais aussi du fait de tomber amoureux. Amoureuse d'une femme et pas d'un homme. De la mélancolie et de l'adolescence.

Vous pouvez lire un extrait directement sur ce lien Amazon ou sur ce blog avec Biographie de la vie.
Le livre est vendu 6€95 en broché, 2,99€ au format numérique ou empruntable dans la bibliothèque Kindle.

Nous attendons vos retours avec grande impatience !

mercredi 26 décembre 2018

Scibay

Bonjour à tous,

Nous vous annonçons la fin de l'écriture du prochain roman de Tristana Erato !

Et oui, c'est fini, mais ce n'est pas encore publié. Pourquoi ? Parce que nous sommes encore à la recherche d'un titre et d'une couverture. Le roman est terminé depuis peu, Les derniers chapitres n'ont pas encore été relu par les correcteurs.

Pou vous donner un apperçu (très grand apperçu), de nombreux chapitres ont déjà été publié sur le site de Scibay :
Le sang par le sang

C'est un titre provisoire, vous l'aurez compris alors à vos idées. Si vous avez une idée de titre ou d'image pour la couverture, d'illustration en somme, on vous écoute !