AmiAuteur: Dis nous en plus sur l'histoire. Comment est venue l'idée ?
Tristana : Oh ça va être long à expliquer... Par quoi commencer ?
AmiAuteur: Le lieu, les personnages...
Tristana : Le lieu, et bien, je suis née à Lille alors qui de plus facile que de choisir sa ville pour y faire entrer des personnages ? Je me mettais souvent à mon balcon pour regarder les abords de la citadelle et il y avait des joggeurs, des promeneurs avec leur chien, des familles...
AmiAuteur: Des joggeurs... Comme le personnage d'Axelle ?
Tristana : Oui. Je pense que beaucoup de femmes ont déjà eu un sentiment de peur, d’oppression en se promenant seule, d'où l'idée de l'agresseur...
AmiAuteur: J'ai déjà couru et suis passée sous un pont avec cette sensation, c'est je pense là que je me suis mis dans la peau d'Axelle... Et pour Mattieu ?
Tristana : Je voyais un homme tous les matins en partant travailler, il faisait du rameur... Et puis je pense avoir aussi pensé à mon prof de sport au collège.
AmiAuteur: Le prof grand et musclé qui fait rougir toutes les jeunes filles, je vois ! Passons à Mathilde.
Tristana : Mathilde... C'est la jeune maman de l'histoire, un peu dépassée entre son rôle de mère, d'épouse et de salariée. Elle est imaginé de toute pièce, son image m'est apparu en voyant une voisine fumer sur le balcon d'en face, elle avait l'air stressé...
AmiAuteur: Et nous avons gardé le meilleur pour la fin... Huguette ?
Tristana : Ah Huguette, je ne connais pas son vrai prénom... Mais elle existerai presque, c'est d'elle que m'est venu l'idée de l'histoire en fait. Il y a une vieille dame qui promène son chien tous les jours et à l'heure où la plupart des employés sortent travailler. On dirait qu'elle connait tout le monde. Les personnes sur les péniches, l'étudiante qui part prendre le métro, le chien du vieux monsieur de la rue parallèle. Un jour, je l'ai entendu parlé et j'ai été déconcertée. Elle parlait Ch'ti et je me suis dit que j'aimerai bien la connaître, qu'elle devait être drôle !
AmiAuteur: D'où l'idée de faire se rencontrer les passants de ta rue ?
Tristana : Oui c'est à peu près cela. Il fallait juste un coup du sort pour les faire se rencontrer... et se lier d'amitié...
AmiAuteur: Et pour connaître le point de départ de cette histoire, j'invite nos lecteurs à acheter ton roman Les gens c'est pire que des personnes ! sur Amazon.
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